tas

Combattre le blues de l’hiver, une mission de Novembre à Mars

Ecrit par Margaux
le 3 février 2011

Vous avez fréquemment des coups de pompe, les tâches habituelles vous coûtent plus d’efforts et votre libido est en stand bye. Un cas classique du blues de l’hiver, aussi appelé Tas (troubles affectifs saisonniers). Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule dans ce cas, aujourd’hui les études montrent qu’en France près de 30% des français se […]

Vous avez fréquemment des coups de pompe, les tâches habituelles vous coûtent plus d’efforts et votre libido est en stand bye. Un cas classique du blues de l’hiver, aussi appelé Tas (troubles affectifs saisonniers).

Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule dans ce cas, aujourd’hui les études montrent qu’en France près de 30% des français se sentent moins bien en hiver qu’en été. Un phénomène qui sévit plus chez les femmes d’entre 20 et 30 ans, quatre à cinq fois plus atteintes que les hommes.

D’un aspect biologique, on peut expliquer l’arrivée des Tas par le manque de lumière que nous subissons en hiver. Les journées raccourcissent et le soleil joue à cache-cache, nous sommes alors moins exposées à la lumière naturelle. Notre taux de mélatonine, hormone « somnifère » est donc plus élevé en journée et nous plonge dans un état apathique.

D’un aspect psychologique, il est plus délicat de définir avec certitude les limites de cet état. Zoé Piveteau, psychologue nous explique : « Comme toute dépression, les symptômes connaissent des intensités diverses et chaque cas doit être pris en charge différemment. » Elle développe en insistant sur deux cas : « Certaines filles se sentent moins dynamiques, dorment plus, mais pour d’autres, leur mélancolie est intense et profonde avec hypersomnie, elles présentent une aboulie, une anhédonie. » Dans le deuxième cas, on passe d’une déprime passagère à une dépression plus sérieuse et qui demande l’accompagnement d’un professionnel.

La déprime saisonnière

De manière globale, les conséquences recensées sont les suivantes : fatigue générale, libido à plat, baisse d’énergie, changement d’humour. Et une forte tendance à compenser cet état « mou » par le grignotage et le sucre.

Les troubles affectifs de saisons peuvent commencer dès octobre-novembre, ils sont le plus ressentis en janvier-février et risquent de persister jusqu’en mars-avril. Certaines personnes sont plus sujettes à ce genre de déprime, notamment celles qui avaient l’habitude de vivre dans les pays ensoleillés et qui ont déménagé dans les pays nordiques.

Bien que cet état ne soit pas permanent, il tend à persister jusqu’au retour des beaux jours en avril. Il nous faut donc reprendre le dessus et contre-attaquer pour ne pas rester dans cet état d’engourdissement quotidien.

On bouge !

Encore et toujours l’activité physique est en première ligne pour nous booster le moral. Pourquoi ? Parce que notre corps en s’activant produit des endorphines, les hormones du bonheur, qui nous procurent une sensation de bien-être. En plus on a une bonne raison d’aller dehors, de prendre l’air, de s’oxygéner et de recharger ses piles solaires.


On danse aussi avec le nouveau programme Les Mills anti-déprime : le SH’BAM !

On s’éclaire !

Notre morale a besoin des rayons du soleil pour se sentir « rechargé ». En moyenne l’intensité lumineuse à midi en été est de 70 000 lux. En hiver on reste trop en intérieur où l’intensité lumineuse varie entre 200 et 700 lux. Une différence qui se fait ressentir sur notre cerveau et qui est la principale raison des Tas hivernaux.

Alors on copie les Suisses ou encore les Canadiens, qui utilisent des panneaux lumineux homologués pour se soumettre à des séances de lumière intense. Le mieux ? Une exposition journalière d’environ 30min à une lumière de 10 000 lux et ce, tôt le matin. Pour bien commence la journée !

Il est aussi envisageable de se soumettre à des séances de luminothérapie dans des centre du sommeil spécialisés. La luminothérapie est aussi nommée photothérapie ou luxthérapie. Le principe est le même, s’exposer à une lampe (sans émissions d’UV ni d’infrarouges) pour booster notre « lumière intérieure ».

On sort !

Sortir en journée pour profiter de la lumière extérieur. Après tout, les fumeurs se prennent bien une pause clope, pourquoi ne pas s’accorder une pause soleil ? Privilégiez la marche à pied, c’est bon pour la santé et pour le moral.

Sortir aussi le soir pour se faire plaisir. Il fait froid et nuit tôt. On a plus de mal à se motiver pour sortir au cinéma ou boire un verre entre amis. Pourtant ces activités loisirs font partie de l’équilibre nécessaire à une vie saine.

Il est important de « s’obliger » parfois au début. Un dîner en amoureux dans un resto sympa, un thé chaud avec votre copine pour discuter de vos projets, une sortie culturelle pour s’ouvrir la tête… On le regrette rarement et ça rend la vie plus riche et donc plus satisfaisante.

On dort !

Si on se sent fatigué, le blues de l’hiver se combat aussi par des bonnes nuits récupératrices. Y’a pas à tergiverser, pour être en forme, il faut se reposer. Après une bonne journée active, se coucher tôt est favorable. Se tôt aussi, pour bénéficier de plus de lumière.

Évitez aussi les soirées trop arrosées, on a tendance à consommer plus d’alcool en hiver. On se rabat sur les jus de fruits frais ou les tisanes sans théine pour le soir.

Si la déprime persiste

Surtout ne ruminez pas dans votre coin. Parlez-en autour de vous et si vous le sentez nécessaire consulter votre médecin généraliste. Il vous conseillera et vous orientera vers un spécialiste (psychologie, luminothérapie, thérapie de couple,…)

Un conseil de psy, quand on ne se sent pas en forme : remettre ses idées en place. Nos pensées véhiculent des idées que l’on ne contrôle pas et qui peuvent nous nuire. Il est important parfois de prendre du recul par rapport à nos pensées, qui sont une interprétation de la réalité, en fonction de l’humeur du moment.

Ayez toujours une « astuce bien-être » personnelle à laque recourir en cas de déprime. Par exemple une activité physique qui vous valorise et vous encourage, comme une séance shopping, une balade au grand air, préparer un bon petit plat ou ranger votre maison. Ça encourage et ça remotive !

Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner, si votre état d’apathie persiste vraiment, c’est de réagir. Zoé Piveteau le dit bien : « Si vous êtes en souffrance, allez consulter, n’attendez pas ! »

Par Margaux Rousselot de Saint Céran

Avec la collaboration de Zoé Piveteau (06 77 36 58 71)Psychologue Clinicienne
Enfant – Adolescent – Adulte – Couple & Famille
20 rue Fénelon 92120 Montrouge

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