Sacha

Sacha Sperling, un jeune écrivain qui sait où il va

Ecrit par Saad Merzak
le 20 septembre 2011

Sacha Sperling a seulement 21 ans et déjà deux livres à son actif. Après avoir sorti son premier roman Mes illusions donnent sur la cour, le jeune auteur revient avec un deuxième livre intitulé Les cœurs en skaï mauve, aux éditions Fayard. Trucdenana a rencontré ce jeune écrivain afin d’en savoir plus sur le phénomène […]

Sacha Sperling a seulement 21 ans et déjà deux livres à son actif. Après avoir sorti son premier roman Mes illusions donnent sur la cour, le jeune auteur revient avec un deuxième livre intitulé Les cœurs en skaï mauve, aux éditions Fayard. Trucdenana a rencontré ce jeune écrivain afin d’en savoir plus sur le phénomène Sperling.

Peux-tu te présenter à nos lectrices ?

Je suis un jeune écrivain, j’ai sorti un livre qui s’intitule Mes illusions donnent sur la cour lorsque j’avais 19 ans, et là je sors mon deuxième livre qui s’appelle Les cœurs en skaï mauve.

Lorsqu’on a eu du succès avec le premier livre (ndlr : 23 000 exemplaires vendus env.), on s’attend à avoir le même avec le second roman ?

Pas vraiment. Le deuxième roman a quelque chose de maudit, c’est connu ça… Mais il n’y a pas de fatalité car j’ai adoré écrire ce deuxième livre, je suis content de le défendre et j’espère qu’il va connaitre le même succès que le premier.

A ton avis qu’est-ce qui a fait le succès de ton premier roman Mes illusions donnent sur la cour ?

Beaucoup de choses… C’est très difficile à dire. Je crois que le livre devait avoir quelque chose de fort, de marquant, et cela à amener les gens à acheter mon bouquin. On peut dire que ce roman évoque la jeunesse dorée parisienne, pourtant pas vraiment… Même si elle est présente dans ce livre, ce n’est pas le thème qui a été traité. Dans Mes illusions donnent sur la cour, la jeunesse dorée sert de décor. Je n’ai pas fait du Lolita Pille ! Elle, elle traite de ce thème. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé son livre Hell.

Et toi Sacha, tu t’y reconnais dans cette jeunesse dorée ?

Je ne m’y reconnais en rien. Il y en a pas beaucoup qui publient des livres à 19 ans, qui arrêtent les études de cette façon-là… Mes parents ne sont pas milliardaires, ils sont cinéastes. J’ai passé plus de temps sur les plateaux de cinéma que dans les hôtels.

Le deuxième roman Les cœurs en Skaï mauve est sorti le mois dernier, que raconte-t-il ? Qu’est-ce qu’on peut y trouver que l’on ne trouve pas dans ton 1er roman ?

Dans celui-ci, je raconte une histoire d’amour entre deux personnes, Jim et Lou. Il y a plein de choses nouvelles qu’on ne trouve pas dans le premier livre. Les cœurs en skaï mauve n’est pas autobiographique et je joue moins sur les codes… Dans le premier roman, je voulais prendre en otage le lecteur avec le personnage. J’aimais jouer cette ambiguïté avec le personnage Sacha : « Est-ce que c’est vrai ? Est-ce que c’est pas vrai ? Est-ce que c’est machin ? »… C’était une sorte de jeu. Avec ce deuxième livre, j’ai l’impression d’avoir mis autant d’envie, de moi, autant de choses que j’ai vécu que dans le premier.

Comment as-tu travaillé ce roman ?

Assis à mon bureau dans ma chambre. J’ai beaucoup travaillé ! J’ai pris mon temps aussi… J’ai la chance de pouvoir vivre de mon métier d’écrivain. Il y a des périodes où j’écrivais huit heures par jour et d’autres où je ne glandais rien. C’est aléatoire ! Mon rythme de travail change assez souvent mais j’essaye d’être régulier. Les cœurs en skaï mauve m’a pris un an et demi d’énergie, de temps, mais j’ai vraiment aimé l’écrire.

Sacha Sperling, un jeune auteur sincère et fonceur !

Quels sont les auteurs que tu lis en ce moment?

Je suis très fan de Stéphane King, des roman d’horreur, de science-fiction…

L’an dernier, tu disais que tu avais mis entre parenthèses tes études pour écrire ton premier roman… Les études, c’est fini ?

Oui bien sur c’est terminé, de toute façon, je n’aimais pas ça…

Rares sont les écrivains qui vivent de leur plume, certains deviennent journalistes et/ou critiques littéraires. As-tu déjà été sollicité ?

Pas vraiment, non. De mon coté, je n’ai pas non plus montré que j’étais intéressé pour faire ça. Je considère que je suis jeune… Mais je ne suis pas du tout fermé. J’adore la télé, j’adore le cinéma. Cela me ferait marrer de travailler sur d’autres supports !

Tu pourrais jouer dans l’un des films de ton père ?

Jouer ? Je ne suis pas acteur. Je ne suis pas une vedette ni une star ! J’écris. Je peux écrire pour la télé, pour le cinéma… mais ça en reste là.

Comme tout écrivain, tu aimerais un jour qu’une de tes œuvres soit adaptée au cinéma ou en télévision ?

Ah non ! J’ai refusé quatre fois qu’on adapte Mes illusions donnent sur la cour en télévision. Quatre fois !

Ah oui ?!

Je trouve que c’est très dangereux d’adapter un livre comme le mien. Je le sais car tout le monde fait du cinéma dans ma famille. (ndlr : fils des cinéastes Alexandre Arcady et Diane Kurys, son demi-frère est le réalisateur Alexandre Aja). Je suis un peu lucide par rapport à ça. Ce serait vraiment terrible si le film était raté. Mon premier roman a eu suffisamment de succès et cela me suffisait. Je sais que si j’avais dit oui pour l’adaptation du livre, j’aurais eu plus de ventes, plus de reconnaissance mais à un moment donné je me suis dit : ça suffit !

Prépares-tu un troisième roman ?

Pour l’instant, non. Je vais continuer à défendre le deuxième livre puis après je m’offre quelques vacances.

Pour finir, que peux-on te souhaiter de plus ?

Du bonheur, du succès et de continuer ce que j’ai envie de faire.

Résumé du livre :

Jim travaille dans un vidéo club. Lou rêve de danser dans les clips sur M6. Ils vivent non loin de la zone industrielle, au milieu des pizza-hut et des buffalo grills. À moins que ce ne soit en Californie, entre les cactus du désert des Mojaves et les sunlights de Los Angeles.

Parce que Jim est un cow-boy, il peut vivre comme dans les films qu’il loue aux ados le vendredi soir. Ça tombe bien, Lou aime les garçons sur grand écran. Ceux qui savent faire de leur Renault des Cadillac, ceux qui transforment les autoroutes de Normandie en route 66. C’est pour ça qu’elle accepte de le suivre. Mais que faire quand commence à défiler le générique ?

Le temps d’un été, un garçon et une fille tentent d’échapper au monde. Quelques jours durant, ils pensent mieux y arriver en s’aimant. Mais ignorer la vacuité de son existence n’a jamais suffi à la combler. Un jour, les palmiers redeviennent des platanes.

Propos recueillis par Saad Merzak

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