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RDV Ciné « Dans la cour » et « States of Grace »

Ecrit par Coline Maisel
le 30 avril 2014

Chaque semaine, Coline Maisel, cinéphile et jeune productrice de cinéma, nous fait sa revue de presse ciné. Aujourd'hui, elle nous donne son avis sur "Dans la cour" et "States of Grace".

  • « Dans la cour », Pierre Salvadori

Synopsis : Du jour au lendemain, Antoine plaque son métier de musicien. Il trouve quelque temps plus tard, une place de concierge dans un immeuble parisien. Il y fait notamment la connaissance de Mathilde, qui semble perdre la tête, au grand dam de son mari.

On connaît bien Pierre Salvadori pour ses comédies telles que « Hors de prix » ou encore « De vrais mensonges ». Dans ce film, le réalisateur s’attaque à un autre registre. Il ne s’agit pas d’un drame mais plutôt d’une petite fable mélancolique.

Le film débute selon un schéma basique : deux personnages opposés vont se rencontrer, Catherine Deneuve est fantasque, Gustave Kervern est dépressif, que va donner leur rencontre ? Ils forment un tandem très touchant car en tant que spectateur, on est désemparés de ne pas pouvoir les « sauver ».

Gustave Kervern que l’on connaît mieux sous sa casquette de réalisateur, notamment du film « Mammuth » (avec Gérard Depardieu), mais également « Le Grand soir » (avec Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel) est excellent dans le rôle d’Antoine. C’est la première fois qu’il a un rôle de cette ampleur au cinéma et il arrive à faire passer un véritable mal-être avec une grande légèreté.

Malgré cela, le film a du mal à démarrer et d’ailleurs, il ne démarre jamais vraiment. On comprend le malaise qui habite les deux personnages mais le film dans son ensemble est un peu long (malgré sa courte durée) et tourne un peu en rond.

L’info indiscrète : Le neuvième long-métrage de Pierre Salvadori a coûté 6,9 millions d’euros. Une somme très inférieure à son précédent film qui avait coûté près de trois fois plus cher. C’est la crise…

  • « States of Grace », Destin Cretton

Synopsis : Lorsqu’elle accueille une nouvelle pensionnaire rebelle, Grace, jeune femme à la tête d’un foyer pour ados en difficulté, voit sa propre enfance remonter à la surface.

C’est un tout petit film indépendant américain mais qu’est ce qu’on est heureux de voir ce genre de films accéder à une distribution internationale. Au bout du dix-huitième « Spiderman », on est contents de se souvenir que les américains peuvent également faire des films aussi fragiles et, à la fois, si puissants.

Le sujet très difficile est traité avec une douceur permanente, une délicatesse toujours sur le fil.

Grace, la protagoniste interprétée par Brie Larson (une actrice à retenir), est très lumineuse et à la fois si sombre, et ce film c’est ça. C’est le mélange parfait entre le rire et les larmes, entre les moments de vie intenses et les instants de désespoirs.

Tous les acteurs ont une sensibilité fascinante ce qui donne un film dur mais optimiste.

Un bijou de cinéma !

L’info indiscrète : Pour préparer le film, le réalisateur a organisé des dîners entre Brie Larson et John Gallagher Jr. qui joue son petit ami et collègue, durant lesquels ils devaient ouvrir des enveloppes-surprises contenant des questions personnelles relatives à leur personnage, pour voir s’ils les connaissaient bien et s’ils les avaient bien cernés.

Autres sorties :

  • « 24 jours », Alexandre Arcady
  • « Barbecue », Eric Lavaine
  • « Last days of summer », Jason Reitman

Coline Maisel (Magic Time Productions)

#Catherine Deneuve #ciné #Cinéma #film #Pierre Salvadori #sorties #States of Grace
Commentaires (2)
  1. dindonno

    A voir absoluement…

  2. LauraH

    J’ai essayé toutes les crèmes/huiles possibles et inimaginable lors de ma grossesse, mais rien n’y fait, si on doit craquer on craquera ! C’est une question d’élasticité de la peau. Par contre je ne recommande pas Mustela, elle contient des cochonneries qui irrite la peau !

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