exposition

Les Parisiennes de Kiraz au Musée Carnavalet

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

Malice & style plus que jamais au rendez vous !On les a vu sous mille facettes, de Playboy à Ici Paris, en passant par notre bonne vieille Nivea crème ou notre édulcorant favori. Culottées et naïves, les donzelles à la morphologie immanquable sont dans la place et se laissent dévorer des yeux. Vous ferez sans […]

Malice & style plus que jamais au rendez vous !
On les a vu sous mille facettes, de Playboy à Ici Paris, en passant par notre bonne vieille Nivea crème ou notre édulcorant favori.

Culottées et naïves, les donzelles à la morphologie immanquable sont dans la place et se laissent dévorer des yeux.

Vous ferez sans nul doute vous aussi parti de leurs conquêtes, oh combien nombreuses !

Leur créateur les remercie : c’est grâce à elles qu’il est reconnu depuis tant d’années. En effet, Edmond KIRAZ saisit à merveille les états d’âmes les plus craquants des femmes, c’est pourquoi on se reconnaît bien souvent en admirant ces belles plantes. Un hymne à nous, en quelque sorte. Car elles sont :

  • Libertines « il y a déjà plusieurs femmes en moi, comment voulez vous que je me contente d’un seul homme ? »
  • Nulles en conduite « retirez moi ce que vous voudrez, mais pas mon permis »
  • Commères (A un mariage : « pour tout te dire, c’est la voiture de son père, l’habit de son frère et c’est la femme de son meilleur ami »
  • Shopping addict « mes placards débordent et je n’ai rien à me mettre : essaies d’expliquer ça à un homme »
    La spontanéité des baby doll parisiennes, on adore !

    Qu’elles soient déchues ou convoitées, ce sont des princesses, gardant leur rêve de petites filles bien au chaud sous leur trench Burberry. Malgré le lot de désillusions que la capitale leur apporte, elle garde un état d’esprit de reines, désopilantes et subtiles.

    De passage lors de ma visite, j’ose questionner l’artiste : il me confie aimer les femmes vraies, nature et rigolotes, et il ajoute devant mon air amusé : « les femmes n’ont pas besoin de moi pour être belles…»

  • Je tourne la tête et tombe sur une gouache aguicheuse : une fille de petite vertu chuchote à son client potentiel « C’est un marché. Si vous me faites jouir, je vous rends vos 100 dollars ! »

    On adhère, et on y court !

    Musée Carnavalet
    23, rue de Sévigné – 75003 PARIS
    Renseignements :01 44 59 58 58

    Par Sophie Masson

    #Carnavalet #dessin #exposition #Kiraz #paris #Parisienne
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