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La chronique de Vénus #8

Ecrit par Justine Andanson
le 1 septembre 2007

Près de deux ans, deux ans que je n’avais pas revu l’être tant redouté. Vous savez, celui que vous espérez, un jour lointain, croiser lorsque vous serez accompagnée de votre fiancé, en robe de soirée et le visage épanoui ! Bref, la perfection. Et bien non, ça s’est passé hier soir. En toute simplicité, dans […]

Près de deux ans, deux ans que je n’avais pas revu l’être tant redouté. Vous savez, celui que vous espérez, un jour lointain, croiser lorsque vous serez accompagnée de votre fiancé, en robe de soirée et le visage épanoui ! Bref, la perfection. Et bien non, ça s’est passé hier soir. En toute simplicité, dans l’imprévu le plus total et une joie naturelle. Qui aurait cru que le premier et dit « grand amour » devienne une personne dite « normale », à laquelle on fait la bise. Une personne charmante mais loin de vous. Une personne devenue étrangère, qui vous pose des tas de questions quelconques, superficielles mais encore une fois usuelles !

Des émotions oubliées, des souvenirs qui reviennent et une simple gène à s’adresser à l’être tant aimé. Voila ce que devient le premier amour après la fin. Lorsque l’on tourne cette page, que l’on accepte de se dire qu’un mur construit par lui et par nous se pose, lorsque l’on accepte l’idée que chacun a vécu, apprécié et aimé, c’est à ce moment là que l’on s’aperçoit que l’on est « guérie ». J’en viens même à être triste de ne plus ressentir d’amour avec un grand A en le regardant dans les yeux … On le regarde, l’analyse, l’épie presque, mais rien ne transparaît, toujours la même bouille, le visage d’ange, mais c’est un autre. Comme vous, vous êtes devenue une autre. Une petite phrase qui vous montre qu’il vous connaît bien, une attitude de sa part qui prouve sa simplicité et son état d’esprit toujours aussi saint et un regard qui ne trompe pas. C’est lui mais en petit Homme. Il vous touche mais ne vous fait plus battre le coeur.

Pourtant, il fut un temps, il y a quelques années encore où la simple idée de m’imaginer aux cotés d’un autre était une souffrance atroce, la simple idée que j’aurais à regarder un autre homme dans les yeux avec de la tendresse, de l’excitation, des émotions, était impossible. Je ne voulais pas ! C’était lui, lui, lui et pas un autre ! Depuis, j’ai grandit, mûri et je me suis écoutée, laissée aller. Fini le rêve du seul et unique amour, fini le rêve du prince charmant et d’une demande en mariage hors du commun. En évoluant, j’ai compris. Je suis encrée maintenant dans la réalité des choses. Moins drôle, plus dur, mais je suis une jeune femme et je n’ai plus le droit de rêver autant. Mais je rêve encore. Et pour longtemps encore je l’espère.
Il faut garder cette foi…

On ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans la vie. Vient un moment où l’on croit ne plus rien contrôler, et les surprises sont de tailles ! Et même si je crois toujours que l’on a qu’un seul GRAND ET UNIQUE AMOUR, je pense sincèrement que la vie nous apporte des êtres compatibles à nos humeurs, nos valeurs et notre folie. Simplement, le premier amour restera toujours le plus pur et le plus vrai, celui pour lequel vous ne regretterez jamais de vous être fait mal. Celui grâce auquel vous avez découvert les joies de l’amour, du couple et du sexe. Celui par lequel vous vous êtes connu, celui grâce auquel vous avec su ce dont vous étiez capable et où était vos limites.

Triste de se dire que l’amour n’est pas éternel, triste de se dire que l’on s’en sort, même si au fond il gardera toujours cette place précieuse dans votre coeur. Il y a ceux qui, ensuite, vous ont chamboulé, ceux que vous avez comparé physiquement et mentalement au premier homme que vous avez admiré. Et puis vient un jour où l’on retrouve une partie des émotions perdues, où l’on ressent l’envie de se livrer, de se donner, pour un homme qui ne ressemble pas tant que ça à son ex mais qui au fond garde toujours les mêmes bases : « la profondeur d’esprit, les valeurs, la finesse et la classe ». Et croyez moi ce n’est pas facile d’y faire face !

On croit être sauvée, avoir trouvé comme on dit LE BON et puis non, on sait qu’il y a de fortes chances pour qu’il y en est encore un. Mais qui ? Quand ?!!!

Finalement, l’amour, à tout âge, qu’il soit éphémère ou qu’il dure, l’important c’est qu’il soit vrai. L’amour, à ce jour, je ne saurais plus vraiment le définir. Mais je sais aujourd’hui qu’il ne s’arrête pas à 23 ans comme je le croyais …

Je ne devrai pas dire ça, encore moins l’écrire noir sur blanc, mais le premier amour est selon moi, le plus beau, le plus touchant. Il restera gravé dans le coeur et le corps à jamais, mais celui qui viendra (il y a peu de temps je croyais l’avoir trouvé !) me kidnapper et m’emmener dans son monde, sera heureux j’espère ! Car je veux y croire encore, croire que l’amour ce n’est pas « qu’UNE FOIS », disons que j’ai ai eu un deuxième aperçu… et ça fait du bien même si ça fait mal ! (Paradoxe, on m’appelle !)

Alors grand amour, singulier ou pluriel ?

« L’éternité, qu’est-elle donc, sinon le premier instant sans fin d’un premier amour ? »
Oskar Wadyslaw de Lubicz Milosz
Par Venus Tic ou (Venus Teak ?)
A contacter sur [email protected]

#amour #espoir #grand #première #rêve #relation
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