Untold Truths, un concert avec Kevin Costner à La Cigale à ne pas manquer !

L’événement à ne pas manquer ! Tout le monde connaît Kevin COSTNER l’acteur et le réalisateur oscarisé de films emblématiques comme « Danse avec les loups », « Jusqu’au bout du rêve » et « Bodyguard », mais peu de monde connaît le musicien. Il faisait pourtant partie d’un groupe, Roving Boy, avant de prendre son envol pour Hollywood et il compose des chansons depuis plus de 20 ans.

Kevin COSTNER et John COINMAN se sont rencontrés au début des années 80. Ils ont commencé à écrire des chansons ensemble avant de décider de former avec Steve APPEL et Blair FORWARD le groupe Roving Boy.

1988, le groupe sort son album intitulé « The simple truth in Japan » mais très vite la carrière d’acteur de Kevin s’emballe et le groupe est alors contraint de tout arrêter. Par la suite, Kevin fera appel à John pour superviser la musique du film « Danses Avec les Loups », lequel participera également à l’écriture de chansons présentes dans La bande originale du film « The postman ».

2005, Kevin, John et Blair décide de former un nouveau groupe. Ils font appel à Teddy MORGAN et Larry COBB ainsi qu’à un violoniste additionnel Bobby YANG. En 2007, le guitariste Park CHISOLM viendra les rejoindre.

2006, quand débutent les premiers concerts, le groupe se cherche toujours un nom. Dans leur répertoire figurent
plusieurs titres composés en 2005 par John pour l’album « Song from the Modern West ». Comme il se trouvait que Blair, Larry, Teddy, Park et Chris avaient également participé à la réalisation de cet album. Ils décidèrent de prendre comme nom
« ModernWest ».

Juin 2009 : sortie en France de l’album « UntoldTruths » (vérités non dites), chez Blue Wrasse records / Universaldont il coécrit cinq des 12 titres. Résolument rock (parfois teinté de country), très roots, cet opus ne manque pas de séduire les fans de Spingsteen, John Mellencamp et Tom Petty. Dès les premiers titres, on retrouve le thème de la route, du mouvement. Une musique à l’image de Costner, amoureux des grands espaces, à la fois sincère et nature.

Octobre 2009 : Après avoir sillonné les Etats Unis et le Canada, le groupe entame sa première tournée européenne : une
quinzaine de concerts à guichet fermés : Monaco, Belgique, Suisse, Allemagne, République Tchèque, Grèce et Turquie…

Février 2010 : Après Barcelone et Madrid Le groupe donne rendez?vous à ses fans français le 22 février à 20 h à La Cigale avant de s’envoler pour le Luxembourg, la suède, la Finlande et le Danemark.

L’album révélation à découvrir sur scène ! On le connaissait bon acteur, mais beaucoup moins talentueux musicien. L’album est tellement surprenant que celui qui dansait avec les loups mérite trois étoiles pour avoir réussi à nous faire vibrer aux rythmes de mélodies rock teintées de country et faire oublier tout son cinéma.

Pour Benjamin PIETRI, journaliste pour TELESTAR, l’acteur nous livre une belle ambiance Stetson au coin du feu grâce à sa Voix rauque et charmeuse, la batterie entrainante, et les guitares folk?rock country et harmonicas. Côtés textes, on retrouve ses dadas : écologie, grands espaces… Une bonne surprise !

Ci-dessous, voici l’interview de Kevin Costner par un journaliste de Paris Match pour Benjamin LOCOGE.

L’acteur est devenu rockeur et tourne avec son groupe Modern West. Pour lui, la musique, c’est pas du cinéma. Explications.

Paris Match : D’où vous est venue cette envie de jouer dans un groupe ?

K C : Nous avons maintenant quatre années d’existence ! A l’école, j’avais déjà monté un groupe avec deux de mes musiciens actuels, Blair et John. Il y a six ans, ma femme a compris que j’adorais la musique. Elle se demandait pourquoi je ne jouais plus Mais j’avais beaucoup d’engagements plus. j avais d engagements à l’époque. Doucement, mais sûrement, elle m’a poussé vers ma guitare. Elle insistait pour que j’en joue, elle me trouvait plus heureux quand je faisais de la musique. Ce genre de petites remarques a fini par me faire sauter le pas.

P.M : La musique, c’est un truc d’enfance ?

K C : Absolument ! Enfant j’avais pris des cours de piano. Je chantais dans des chorales. Ma mère, elle, chantait à l’église.

P.M : Par quoi étiez?vous bercé ?

K C : J’ai grandi dans les années 60, j’ai donc été bercé par toute la musique de l’époque : la musique californienne, le rock, la pop. Et quand j’écris, c’est logiquement ce type de sons que je recherche. Je ne sais pourquoi nous avons l’étiquette d’un groupe country, mais c’est totalement faux. Nous jouons du rock !

P.M : Le monde de la musique est?il différent de celui d’Hollywood ?

K C : Je ressens sur scène des sensations beaucoup plus agréables que lorsque je suis sur un plateau de cinéma ; J’ai le sentiment de faire quelque chose de concret, d’être au contact du public. J’ai longtemps signé des autographes en me demandant à quoi cela pouvait servir. En tant que groupe, nous avons une discipline, une rigueur.

P.M : Vous avez pris votre temps pour enregistrer ce premier album …

K C : Je ne me voyais pas mener deux carrières de front. Une fois encore, c’est mon épouse qui m’a poussé sur scène. Elle m’a dit : « Donne un concert, joue devant des gens, tu verras bien ». Effectivement, c’est un plaisir que je ne connaissais pas. Le groupe, lui a tenu à ce que nous enregistrions un album. En revanche, avec le studio, j’ai eu plus de mal. Etre isolé, chercher la perfection, passer des heures à refaire la même prise, cela me rappelait trop de mauvais
souvenirs !

P.M : De quoi parlent vos chansons ?

K C : Je n’ai aucun message à délivrer Mes textes parlent de n ai délivrer. ce que je vois, de ce qui se passe dans le monde, ça ne va pas plus loin. Je n’ai pas l’ambition d’être Bob Dylan. Le plus difficile a été d’écrire de bonnes chansons. J’ai composé pas mal de mauvais trucs qui ne fonctionnaient pas. La réalité, c’est aussi un travail de groupe, les six membres bossent ensemble. L’état du marché fait que nous nous appelons Kevin Costner et Modern West mais, dans un monde idéal, je serais juste un membre de Modern West.

P.M : Modern West a?t?il pris le pas sur votre carrière d’acteur ?

K C : Pas vraiment. L’idée est de pouvoir donner un concert partout où je me trouve dans le monde. Plutôt que de rester dans
ma chambre, pourquoi ne pas donner un concert devant des gens ?

P.M : Quel est votre public aux Etats?Unis ?

K C : Des curieux qui viennent voir l’acteur faire le chanteur ! Mais dés qu’ils entendent la première chanson, ils m’oublient et
se laissent porter par la musique. Dans la musique, comme dans le cinéma, tant que vous restez authentique, cela se sent, cela se voit et cela s’entend. C’est primordial ! 

Concert Untold Truths
le 22 Février 2010
A La Cigale, à 20 heures.