Le slow design, une déco à la fois éthique et écolo

C’est une nouvelle tendance en matière de décoration, pourtant le Slow Design existe depuis plusieurs années : il a en effet été créé en 2004 par l’universitaire et consultant environnemental britannique, Alastair Fuad-Luke, qui entendait ainsi protester contre le monopole des objets de déco standardisés.
Ce concept – qui peut se résumer en trois mots : éthique, écologie et esthétique – repose sur de règles simples : les objets « slow » sont soit uniques, soit en édition limitée ; et ils doivent être fabriqués à la main, à l’aide de techniques traditionnelles. Il faut également qu’ils soient produits localement (dans la ville ou la région de leurs créateurs) et qu’ils soient écologiques, c’est-à-dire faits à partir de matériaux de récupération ou issus du développement durable. Enfin, les objets « slow » sont fabriqués et vendus selon les normes du commerce équitable – à noter qu’ils sont donc souvent plus chers que les objets issus de l’industrie.
Mais le Slow Design est plus qu’un simple mouvement de protestation contre la production de masse d’objets de décoration, c’est aussi une invite à la réflexion. Les artistes « slow » créent pour faire nous rêver et pour nous faire penser. Ils conçoivent en effet leurs œuvres afin de nous faire réfléchir sur nous-mêmes ainsi que sur notre rapport au monde qui nous entoure : c’est en cela que le Slow Design se distingue de l’éco-design classique.
Où trouver du Slow Design ? Sur le blog-shop d’Ana Goalabré, la première à avoir diffusé le concept en France, [url=http://blog.bientotdemain.com]Blog.bientotdemain[/url], dans des boutiques de déco et design, dans des galeries d’art d’avant-garde ou bien encore sur des sites comme [url=http://www.enkidoo.com]Enkidoo[/url] et [url=http://www.cinqcinqdesigners.com]Cinqcinqdesigners[/url].
Quelques créateurs. Parmi les artistes phares du Slow Design, on peut citer la Néerlandaise Hella Jongerius ; la Suissesse Nina Raeber, qui crée des sacs à base de toile de riz ; ou bien encore le Néo-Zélandais David Trubridge, célèbre pour ses luminaires réalisés à partir de bois de pin extrait de forêts gérées durablement. Côté français, citons le sculpteur Etienne Meneau et sa surprenante série de carafes-racines ou de carafes-cœurs ; Manon Gignoux, qui réalise des vêtements et accessoires ; Hélène Manche, qui conçoit de ravissantes frises et de superbes mobiles multicolores – et enfin, mon coup de cœur perso : Apolline à Paris, créatrice d’adorables petites poupées de textile, et dont il faut absolument aller visiter le site ([url=http://www.apollineaparis.com]Apollineaparis[/url]), il est féérique !