J’ai voulu reconquérir mon ex à tout prix

Ecrit par Nelly
le 9 janvier 2024

Je m’appelle Isabelle mais on me prénomme Isa, j’ai 42 ans, et j’ai passé les dernières années à essayer de reconquérir mon ex, Vincent. Notre rupture m’avait laissée dévastée, et malgré les années, je ne parvenais pas à l’oublier. « Tu es l’amour de ma vie, Vincent. Je ne peux pas te laisser partir, » lui avais-je […]

Je m’appelle Isabelle mais on me prénomme Isa, j’ai 42 ans, et j’ai passé les dernières années à essayer de reconquérir mon ex, Vincent. Notre rupture m’avait laissée dévastée, et malgré les années, je ne parvenais pas à l’oublier. « Tu es l’amour de ma vie, Vincent. Je ne peux pas te laisser partir, » lui avais-je dit le jour de notre séparation.

Mes stratagèmes pour le récupérer

J’ai commencé par le basique : je l’ai contacté sous prétexte de lui rendre des affaires oubliées. « Tiens, tu as laissé ton vieux pull chez moi, » avais-je dit, espérant raviver la flamme. Mais Vincent était distant, poli mais ferme.

« Merci, Isa je n’en ai pas besoin. Garde-le et prends soin de toi, » avait-il répondu.

Mon deuxième « coup » pour récupérer Vincent était encore plus mauvais, je dois l’admettre. J’ai fait semblant d’avoir un souci avec mon chauffe-eau. « Vincent, please, tu es mon sauveur pour ce genre de trucs, » avais-je supplié au téléphone, en jouant à fond la carte de la vulnérabilité.

Quand il est arrivé, j’avais enfilé une robe simple mais mignonne, et préparé du café, histoire de le garder un peu plus longtemps. Il avait l’air un peu réticent, mais il a quand même plongé tête première dans le problème de plomberie, pendant que je lançais des petits regards et des sourires en coin, espérant rallumer une vieille flamme. Mais hélas, c’était un peu trop « gros », et une fois le problème résolu, il a pris ses clics et ses clacs et est parti directement. Poliment mais surement, il m’a dit: « Je crois que c’est réparé, bonne soirée! »

Il ne me restait pas grande chose à faire d’autres que de la stalker sur les réseaux sociaux.

Facebook Instagram, Tik Tok… J’ai passé des heures à scruter ses profils sur les réseaux sociaux, cherchant des indices sur sa vie sans moi.

J’ai vu ses photos de vacances, ses sorties entre amis, et chaque publication me faisait mal. C’était un peu maso, je l’avoue. Chaque fois que je tombais sur une photo de lui, souriant, en train de s’éclater en vacances ou lors d’une sortie avec ses potes, ça me faisait un pincement au cœur. « Il a l’air de bien s’amuser, sans moi » murmurais-je devant mon écran, en dévorant une barre chocolatée. Et là, bingo ! Une photo de lui dans un bar, l’air pensif avec sa bière. Ça, c’était mon indice en or.

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Le rapprochement stratégique

Après ma petite enquête, j’ai découvert que Monsieur avait ses petites habitudes. Notamment, ce café qu’il squattait tous les samedis matins. Ni une ni deux, j’ai décidé de faire de cet endroit mon nouveau QG. Chaque samedi, j’y allais, me posant stratégiquement là où je savais qu’il pourrait me voir. Et quand il entrait, je jouais la surprise : « Oh, Vincent ! Quelle coïncidence ! » lançais-je avec un sourire un peu trop étudié. À l’intérieur, j’étais un mélange de stress et d’excitation, mais je gardais mon cool, faisant semblant de lire ou de travailler sur mon laptop, tout en gardant un œil sur lui.

Le jeu des apparences

Chaque samedi devenait une représentation théâtrale. Je m’habillais avec soin, choisissant des tenues casual-chic, assez décontractées pour un café, mais assez stylées pour qu’il remarque que j’avais changé, évolué. Je commandais toujours un cappuccino et un croissant, m’installant à ma table habituelle avec un livre que je ne lisais jamais vraiment.

Quand Vincent entrait et que nos regards se croisaient, je sentais mon cœur faire des bonds. « Salut, Vincent, tu viens souvent ici ? » demandais-je avec un air faussement détaché.

Lui, il haussait les sourcils, un peu surpris, mais toujours poli. « Ouais, j’aime bien l’ambiance, » répondait-il. On échangeait quelques banalités avant qu’il ne s’installe à sa table, et moi, je me remettais à ma fausse lecture, le cœur battant à tout rompre.

Les « hasards » bien calculés

J’ai poussé la manœuvre un cran plus loin. En plus du café, j’ai commencé à fréquenter les lieux qu’il aimait, toujours en faisant semblant de tomber sur lui par hasard. Une expo d’art moderne ici, un petit concert là. « Oh, Vincent, tu aimes ce groupe aussi ? Quelle surprise ! » m’exclamais-je, feignant l’étonnement, alors que j’avais scrupuleusement préparé cette rencontre. Vincent commençait à sourire plus franchement à nos rencontres « fortuites », et je pouvais voir qu’il était intrigué, même s’il restait sur ses gardes.

LA soirée décisive

Le coup de maître fut la soirée organisée par un ami commun. J’avais insisté pour que l’ami en question invite Vincent, sachant que ce serait l’occasion parfaite pour passer du temps ensemble dans une ambiance détendue. J’ai mis ma robe préférée, celle qui me va à ravir, et je suis arrivée à la soirée, papillonnant entre les invités, riant, parlant, me montrant sous mon meilleur jour. Quand Vincent est arrivé, je lui ai lancé un de ces regards. « Salut, étranger, » ai-je dit avec un clin d’œil. La soirée s’est déroulée à merveille, et pour la première fois depuis longtemps, j’ai senti qu’il y avait quelque chose dans l’air entre nous.

La soirée avait été un vrai tournant. On a pas mal discuté, rigolé, et j’ai senti qu’une certaine complicité se reformait entre nous. Après ça, je suis devenue plus audacieuse dans mes approches. J’ai commencé à lui envoyer des messages sous divers prétextes : « Hey, tu connais un bon resto italien en ville ? » ou « Tu te souviens du nom de ce film qu’on avait vu ensemble ? » Des trucs légers, mais qui me gardaient dans son radar. Vincent répondait toujours, parfois avec un peu de retard, mais il répondait. Chaque notification de sa part me donnait un petit frisson.

Le jeu dangereux de la jalousie

Pourtant, après des mois de cette danse subtile, j’ai commencé à perdre patience. Je voulais des résultats plus rapides, quelque chose de plus concret. Alors, j’ai concocté un plan risqué pour attiser la flamme : rendre Vincent jaloux. J’ai invité Lenny, un ami qui avait toujours eu un faible pour moi, à une soirée où je savais que Vincent serait présent.

Lenny était séduisant, charmant, et je savais qu’il jouerait le jeu. « Faisons en sorte que cette soirée soit mémorable, » lui avais-je dit, un sourire malicieux aux lèvres.

Lorsque Vincent nous a vus ensemble, riant et dansant, j’ai vu son regard changer. Il y avait une étincelle, peut-être de la jalousie, peut-être du regret. J’étais partagée entre la satisfaction de voir mon plan fonctionner et une pointe de culpabilité. Avais-je vraiment besoin de recourir à de telles tactiques ? Mais l’excitation de l’instant m’a emportée, laissant de côté mes doutes et mes hésitations.

L’aveu tant attendu

Quelques jours après la soirée avec Lenny, Vincent m’a contactée. Il semblait différent, plus ouvert, plus vulnérable. Nous nous sommes retrouvés dans un petit café tranquille, là où tout avait commencé des années plus tôt. Le silence initial était lourd, chargé d’émotions non dites. Finalement, Vincent a brisé le silence. « Isa, je dois t’avouer quelque chose. Ces derniers temps, j’ai réalisé que tu me manques. Vraiment. » Ses mots étaient simples, mais ils ont résonné en moi avec une intensité inattendue.

J’étais sidérée. C’était l’aveu que j’avais espéré, mais maintenant qu’il était là, devant moi, je me sentais étrangement désemparée.

Avais-je vraiment gagné ce que je croyais vouloir, ou avais-je poussé Vincent dans une direction qu’il n’aurait pas prise de lui-même ? Son regard sincère cherchait le mien, cherchait une réponse, une connexion.

Épilogue

Vincent et moi avons recommencé à nous voir, mais quelque chose avait changé. J’étais heureuse de l’avoir à mes côtés, mais au fond de moi, je savais que j’avais franchi des lignes que je ne devais pas. Maintenant, je me retrouvais à réfléchir sur ce que je voulais vraiment, sur qui j’étais réellement. J’avais gagné la bataille, mais l’issue de la guerre restait incertaine. Je ne sais pas si notre histoire va durer, car j’ai joué un jeu et je n’étais pas moi même…. Affaire à suivre….

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