Je crois que mon voisin m’espionne…

Ecrit par Nelly
le 11 janvier 2024

Je m’appelle Manon, j’ai 34 ans, et je vis dans un charmant appartement en ville. J’ai toujours aimé cette tranquillité, jusqu’au jour où j’ai commencé à sentir des yeux sur moi. Un regard persistant venant de l’immeuble d’en face, où habite mon voisin, Paul, 44 ans, à sa fenêtre que j’avais pu rencontrer à la […]

Je m’appelle Manon, j’ai 34 ans, et je vis dans un charmant appartement en ville. J’ai toujours aimé cette tranquillité, jusqu’au jour où j’ai commencé à sentir des yeux sur moi. Un regard persistant venant de l’immeuble d’en face, où habite mon voisin, Paul, 44 ans, à sa fenêtre que j’avais pu rencontrer à la fête des voisins. Bel homme, avec un charisme indéniable, il avait cette façon de me fixer qui me mettait mal à l’aise, et en même temps, éveillait en moi une curiosité indéniable.

Son regard sur moi

Au début, cela me mettait mal à l’aise. Je me sentais observée, scrutée. « Il est tout le temps là, à sa fenêtre, dès que j’entre dans mon salon, » dis-je à ma meilleure amie lors d’un appel. « C’est flippant, non ? »

Un jour, je l’ai vu, clairement, me regarder, sans détacher son regard de moi. Cela m’a glacée. Je me sentais violée dans mon intimité, et cela me révoltait. « Ce n’est pas normal, Manon. Tu devrais lui dire quelque chose, » m’avait conseillé mon amie.

Poussée par le conseil de mon amie, je suis allée frapper à sa porte. « Pourquoi m’espionnez-vous ? » ai-je demandé, le cœur battant. Paul avait paru embarrassé. « Je… Je m’excuse, je ne voulais pas que ça paraisse comme ça, » avait-il bafouillé.

Un jeu dangereux

Après cette confrontation, quelque chose en moi a changé. J’ai commencé à y penser, à imaginer ce regard constant sur moi, et étrangement, j’ai trouvé ça excitant. J’ai commencé à jouer avec cette idée, me mettant en scène de manière plus suggestive.

Un soir, j’ai décidé de laisser mes rideaux ouverts, me déplaçant dans mon appartement avec une légèreté provocatrice. Je savais qu’il me regardait, et cette pensée me donnait des frissons.

À un moment, j’ai levé les yeux vers sa fenêtre et nos regards se sont croisés. Il y avait dans ses yeux une lueur d’admiration mélangée à un désir palpable. Cela a décuplé mon audace, et ma danse est devenue plus sensuelle, plus provocante. C’était comme un jeu silencieux entre nous, une communication non verbale où chaque geste avait sa signification.

Montée en puissance

Chaque soir devenait un spectacle plus audacieux. Je me changeais près de la fenêtre, choisissant soigneusement des tenues qui révélaient plus qu’elles ne cachaient. Une robe légère qui s’envolait au moindre mouvement, un chemisier en soie à peine boutonné, des silhouettes qui dessinaient mon corps dans la pénombre de mon appartement. C’était comme si chaque vêtement racontait une histoire, et Paul était mon public captivé.

Parfois, je m’arrêtais soudainement, feignant de réaliser qu’il pouvait me voir. Je croisais son regard et y voyais un feu qui me faisait vibrer de l’intérieur.

Ses yeux ne détournaient pas le regard, ils me déshabillaient, brûlaient ma peau avec une intensité qui me laissait haletante.

Je me surprenais à attendre ces moments, à anticiper le crépuscule avec une impatience grandissante. L’idée qu’il me regarde, qu’il attende le prochain acte de notre jeu silencieux, me donnait un pouvoir que je n’avais jamais ressenti auparavant.

L’inévitable…

Soudain, sans crier gare, son rideau se referma. Mon cœur fit un bond – était-ce la fin de notre jeu interdit ?

Je me suis arrêtée, surprise et légèrement déçue, me demandant si j’avais franchi une ligne invisible. Mais alors que je me dirigeais vers ma chambre, la sonnette de mon appartement retentit. Intriguée, j’ai ouvert la porte pour découvrir Paul, là, debout, son regard trahissant un mélange de désir et d’hésitation.

« Je ne pouvais plus simplement regarder, » dit-il d’une voix basse.

Ce qui s’est passé ensuite a transcendé tous les jeux de regards précédents. Dès l’instant où Paul a franchi le seuil de ma porte, la tension accumulée au fil des semaines, nourrie par un désir à distance, a éclaté en un orage. Sans un mot, guidés uniquement par l’intensité de nos sentiments mutuels, nous avons cédé à notre désir.

Nos gestes étaient empreints d’une urgence et d’une familiarité surprenantes, comme si nos corps s’étaient déjà parlé à travers la distance. Chaque contact était électrique, chaque baiser enflammé par une attente insoutenable. Dans l’intimité de mon appartement, nous avons exploré des territoires inconnus, brisant toutes les barrières que nos jeux de regards avaient érigées.

Ce qui s’est passé cette nuit-là a dépassé toutes mes attentes.

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