violence

Trop de femmes sous silence

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

Aujourd’hui encore de nombreuses femmes sont battues par leurs pères, maris, copains, concubins … Combien d’entre elles avait pourtant juré que ce genre de choses ne leur arriverait jamais ?! Seulement, le jour où ça arrive, les mêmes n’osent en parler. De ce fait, elles restent encore sous silence et se taisent … comme les six femmes qui meurent sous les coups de leurs conjoints chaque mois en France. Souvent par crainte, mais surtout … par amour. Parfois aussi, par culpabilité. Effectivement, ce sentiment revient souvent après les premières maltraitances, « je le mérite, c’est de ma faute ». Ces jeunes femmes, affaiblis psychologiquement, ont une image diminuée d’elle-même, ce qui les rend davantage vulnérables.



On ne peut les blâmer, l’amour et la peur sont des choses que l’on ne peut contrôler. Or, cela ne peut plus durer. On l’oublie souvent mais de nombreuses personnes sont là pour nous écouter et surtout nous aider à sortir d’une situation qui est très dangereuse et affecte énormément. Premièrement physiquement car, un simple hématome peut vite se transformer en côtes cassées ou autres séquelles non négligeables. Et deuxièmement psychologiquement, car la santé psychologique de la femme est la plus atteinte, et entraîne une peur tremblante des hommes, un sentiment constant d’insécurité, et un véritable manque de confiance en soi.

Il faut traiter le problème à la base, ne laisser aucun homme avoir la main trop leste et cesser toute relation dès les premiers signes de violence, car après il est souvent trop tard. D’autant plus qu’aucun avenir ne semble possible avec un homme violent. En effet, ces pulsions agressives peuvent mettre en danger la santé des enfants, et du bébé durant une grossesse. Souffrances, douleurs et humiliations sont le lot de ces femmes battues.

L’amour, comme on l’a dit, rend aveugle, on souffre, on pleure, il pleure, on menace de le quitter, il s’excuse, on pardonne. Cependant, on ne peut pardonner éternellement … Notons que ce n’est pas un tas de muscle qui impressionne la police et les services sociaux. Il ne faut donc pas hésiter à en parler, à se confier à des proches, et à porter plainte.

Adresses et numéros utiles pour faire cesser le silence : 3919
www.sosfemmes.com

Par Angélina C.

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