Festival de Cannes

La Clôture du Festival version Trucs De Nana

Ecrit par Justine Andanson
le 27 mai 2013

Coline, étudiante en cinéma, était à Cannes pendant la deuxième semaine du festival. Après avoir ressenti la magie de cet événement unique à la gloire du 7e art, elle nous livre sa Clôture à elle, dans l'émotion et en toute sincérité.

 Ce matin j’ai le blues. La fin est proche. Les yachts se font de plus en plus rares et Yolande Moreau se permet le port des « Crocs » sur la croisette (on sent le relâchement). Les cannois vont pouvoir retrouver leur tranquillité, sûrement bien méritée.
 

Lorsque j’étais encore à Paris, j’étais inquiète. Disons que j’ai un sens de l’orientation assez douteux (si vous ne savez pas où aller, faites exactement l’inverse de ce que je vous indique) et je pensais ne même pas trouver l’endroit où il faut retirer son accréditation. Mais heureusement pour moi, les choses ne se sont pas passées comme ça, et loin de là.

Lorsqu’on a 18 ans et qu’on veut faire du cinéma son métier, il est impossible de vous décrire ce qu’on peut ressentir à vivre son premier Festival de Cannes.

Tous les jours, j’ai croisé des stars mondiales. Des acteurs comme Robert Redford, Kristin Scott Thomas, Jerry Lewis, Uma Thurman ; des réalisateurs, tels que Spielberg, Ang Lee, Alexander Payne ou encore Costa Gavras et des producteurs de l’envergure de Harvey Weinstein. Toutes ces « personnes de cinéma » (comme on dit dans le jargon) que j’admire et que je n’aurais certainement pas eu la chance de rencontrer de si tôt. De très grands noms du cinéma avec lesquels j’ai parfois grandi, pleuré ou ri.

J’ai monté les marches sur la moquette rouge la plus prestigieuse du monde, photographié les photographes ; j’ai vu des sublimes tenues, de beaux bijoux (bien sûr, il y avait aussi des gens habillés comme s’ils allaient à la piscine !). 
J’ai pu, surtout, voir des films très différents, dont quatre ont été primés. Le court métrage « Safe » de Moon Byung-Gon ; « Nebraska » qui était si mignon ; « Le Passé » (que j’avais vu avant de partir) pour lequel j’avoue ma réserve sur Bérénice Béjo qui, de mon point de vue, n’était pas à la hauteur de ce prix d’interprétation féminine.


Et enfin, ma préférence à moi : le chef d’œuvre qu’est « La Vie d’Adèle » et qui a été sacré Palme d’Or (Bibi vous l’avait dit). Et c’est une première dans l’histoire du Festival, le Jury a décidé de mettre en lumière trois artistes en plus du film lui-même : Abdellatif Kechiche, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux. Cette histoire d’amour passionnel entre deux femmes avait vraiment su m’émouvoir, et visiblement, je ne suis pas la seule. Le jour de la manifestation contre le mariage pour tous…
 
Puisque c’est ma clôture, je tenais moi aussi à remercier Marie et Justine de m’avoir accordé cette tribune où j’ai pu, avec plaisir, partager avec vous, l’aventure qu’a été ce 66e Festival de Cannes.


 
C’est avec la marque des spartiates et des souvenirs plein le cœur que je vous quitte, mais seulement pour revenir.
 
A l’année prochaine !
 
 
Par Coline MAISEL

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