Je suis non binaire : explorer la diversité des identités de genre

Ecrit par Marylin
le 23 avril 2024

S’il y a très peu d’études menées sur le sujet, près d’un jeune sur 10 % revendiquait une transidentité en 2018. « Je suis non binaire » est une phrase qui peut susciter une sacrée incompréhension. Dysphorie de genre souvent confondue avec les orientations sexuelles, la non binarité mérite une petite explication. Être non binaire, c’est quoi ? Non […]

S’il y a très peu d’études menées sur le sujet, près d’un jeune sur 10 % revendiquait une transidentité en 2018. « Je suis non binaire » est une phrase qui peut susciter une sacrée incompréhension. Dysphorie de genre souvent confondue avec les orientations sexuelles, la non binarité mérite une petite explication. Être non binaire, c’est quoi ?

Non binaire : qu’est-ce que ça veut dire ?

non binaire personne

La non binarité est une dysphorie de genre. Comprendre par là qu’il y a un truc qui coince entre l’identité sexuelle d’une personne et le genre qui lui a été attribué à la naissance. Sans qu’il soit question d’orientations sexuelles. Être non binaire, c’est une forme de transidentité, c’est ne pas se reconnaître dans le genre masculin ni dans le genre féminin.

Indépendamment des chromosomes ou des organes génitaux, le genre serait une construction sociale amplifiée par les stéréotypes de genre.

Quel pronom non binaire ?

Tout le monde a appris la grammaire française à l’école : il est un pronom masculin, elle est un pronom féminin. Mais alors, comment faire quand quelqu’un rejette le genre qui lui a été assigné à la naissance ? Le pronom non binaire le plus utilisé est « iel », une contraction de « il » et de « elle ». Mais certaines personnes préfèrent utiliser « ille » (même principe de contraction). Enfin, il est possible d’être non binaire et de conserver son pronom natif, par facilité, pour ne pas devoir se justifier, ou pour un tas d’autres raisons propres à chaque personne.

Comment savoir si je suis non binaire ?

Biologiquement, une femme est caractérisée par ses deux chromosomes X et ses organes génitaux. Pour un homme, organes génitaux et chromosomes X et Y.
Ce qui ressort du discours entourant la dysphorie de genre, c’est que cette définition est au mieux incomplète, au pire erronée. Quid des femmes sans utérus ?
C’est le point de départ de la théorie selon laquelle le genre serait une construction sociale.

Une personne non binaire ne se sent ni homme ni femme. Il y a donc un sentiment d’imposture prégnant au quotidien, qui l’empêche de se définir. Parmi les témoignages de personnes concernées par la non binarité, on retrouve la certitude de ne pas correspondre au genre assigné à la naissance, tout en ne s’identifiant pas au genre opposé.

Non binarité et identités de genre

La transidentité est souvent — et à tort — rattachée aux orientations sexuelles. Pourtant, il s’agit bien d’une dysphorie de genre, dont la non binarité n’est qu’une partie.

Gender fluid

gender fluid

Être non binaire, c’est ne pas se reconnaître dans les stéréotypes de genre. Être gender fluid, comme son nom l’indique, c’est aller de l’un à l’autre. Selon les jours, les personnes gender fluid se sentiront femme ou homme. Une sorte d’identité sexuelle fluctuante, qui est elle aussi sans rapport avec les orientations sexuelles.  

Genre neutre

Contrairement à une personne non binaire qui ne s’identifie ni homme ni femme, le genre neutre s’identifie autant dans un genre que dans l’autre. Quand il est question d’identité sexuelle, on appelle hermaphrodisme le fait d’avoir les organes génitaux des deux genres.

Quand on parle de transidentité ou de dysphorie de genre, on parle de genre neutre. 

La non binarité en bref

Pour résumer, une personne non binaire ne se reconnaît pas dans les stéréotypes de genre. Le fait de ne pas s’identifier au genre assigné à la naissance s’appelle une dysphorie de genre. Mais la non binarité n’est pas la seule transidentité.

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