Le rdv ciné : Made in Nous York…

New York, terre de tous les fantasmes! Car au delà de ses nombreux symboles (taxis jaunes, gratte-ciel, vendeurs de hot-dogs, etc.), la grosse pomme est le fruit d’une fascination. Elle profite d’une image faisant frémir de nombreux cinéastes, offrant l’un des décors les plus excitants et florissants du septième art.

Si la question du choc culturel ou encore du déracinement est souvent exploitée, c’est surtout le songe de la ville qui ne dort jamais qui est constamment revisité.

Et comme le dit Lisa Minelli: « Si on peut le faire là-bas, on peut le faire n’importe où« .

Michaël, Nabil et Sylvain débarquent dans la Grosse Pomme à l’occasion de l’anniversaire surprise de Samia, ils y retrouvent également Gabrielle.

Les deux jeunes femmes installées dans la ville depuis trois ans pour y tenter leur chance, l’une est assistante d’une actrice célèbre et l’autre donne des cours de français au sein d’un maison de retraite juive.

Entre retrouvailles et visite de New York, les cinq amis d’enfance devront faire face à des choix…

Deux ans après le phénomène « Tout ce qui brille« , Géraldine Nakache et Hervé Mimran s’accordent à nouveau le temps d’une escapade New-Yorkaise. Ils retrouvent la quasi même bande de copains Leïla Bekhti, Manu Payet, Nader Boussandel, à l’exception de Baptiste Lecaplain (super colocataire du personnage principal de la série Bref) venant s’ajouter au casting. Afin de reproduire l’ambiance de cette troupe d’amis loin de chez eux, l’équipe s’est elle-même installée à New York pendant plus de deux mois.

On l’a bien compris « Nous York » n’est pas la suite de « Tout ce qui brille », enfin officiellement… Car si le film aborde la question de l’exil et la fascination des français pour le pays de l’oncle Sam, autant le dire, les ingrédients sont les mêmes : Conflits amicaux, relations enfant-parent, le tout saupoudré de social. Il nous offre des situations prévisibles et nous conduit à des scènes dramatiques trop grossières. L’humour est assaisonné de vannes vues et revues dans leur précédent film.

Le cliché de la barrière linguistique ne nous est pas épargné, avec le « To The » énoncé par Nabil (Nader Boussandel) au début de chaque phrases, histoire de nous rappeler une énième fois à quel point l’anglais des français est médiocre.

Leur cri de ralliement « Obamaaaaa!!! » que l’on entend de (très) nombreuses fois résonnera en nous comme un refrain pénible plutôt qu’un leitmotiv entraînant.

Si le scénario reste très convenu, son casting est toujours aussi rafraichissant, mention spéciale à Marthe Villalonga, véritable révélation du film.

Nous York Bande-annonce Vidéo pathedistribution sélectionnée dans Cinéma

Quelques guest américaines s’invitent autour de nos frenchies, Dree Hemingway (arrière-petite-fille du grand écrivain Ernest Hemingway) en jeune femme romantique et amoureuse de Michaël joué par Manu Payet et Sienna Miller en star imbuvable.

A noter l’excellente musique du groupe Fantastic Nobody.

Certes, le film nous réserve d’agréables moments et se laisse regarder mais il s’oublie vite, trop vite…

Avec qui voir ce film : Profitez de la grosse pomme avec vos amis, à défaut de pouvoir le faire réellement…

Découvrez les conseils de l’équipe pour une aventure à New York réussie et les cours d’anglais de Leïla Bekhti et Géraldine Nakache !

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