Natalie Portman, notre idole

Le parcours d'une combattante

Diplômée de Harvard en psychologie, elle continue ses études alors que sa carrière est lancée. Natalie Portman nous prouve que le travail et la persévérance sont les meilleures armes pour arriver à son but. Évidemment, la concernant, on peut ajouter une bonne dose de talent ! Mais son secret, c'est de ne pas se reposer dessus.

On l'admire pour son déterminisme, notamment concernant les aides internationales. Elle se bat au sein de FINCA (Foundation for International Community Assistance) pour aider les pays en développement. Il s'agit d'une association à but non-lucratif qui permet aux pays en développement de se remettre sur pied à l'aide de microcrédits. Un projet ambitieux sur le long terme qui se différencie des aides caritatives classiques.

Une carrière au sommet de son art

On ne peut pas le nier, Natalie Portman est partout. À l'affiche de deux films dans les salles, on attend aussi cette année 2011 « Thor » (sortie en mai) et « Hesher », un film qu'elle produit également. Investie dans sa carrière depuis très jeune, elle a déjà deux Golden Globes à son actif, dont un pour son rôle dans « Black Swan », et fait partie des favorites pour les récompenses des Oscars qui auront lieu dimanche prochain… Soyez au rendez-vous !

Et quoi de plus naturel ? Cette jeune brune au regard pénétrant et au jeu d'actrice touchant, semble faite sur mesure pour les drames. Déjà applaudit dans « Brothers », Natalie transcende lorsqu'elle joue des rôles dramatiques, voire tragiques. Ses choix de film sont judicieux et surtout tournés vers les films d'auteurs, plus intimistes. Et le public ressort toujours chamboulé et frémissant de la salle du cinéma.

Et pourtant, elle n'a jamais pris de cours de comédie. Son jeu se veut un mélange de préparation et de spontanéité. Une réussite pour celle dont le milieu cinématographique s'arrache et s'améliore d'année en année. La belle et douce Padmé dans « Star Wars » a pris du galon et montre aujourd'hui son côté obscure en cygne blessé dans « Black Swan » de Darren Aronofsky. Un tournant véritable pour sa carrière, un rôle d'anthologie.

Une beauté fragile et séductrice

Natalie Portman a toujours su préserver son image. De nature discrète, elle garde sa vie privée loin de son image publique et choisit ses apparitions. Il en est de même pour les marques qu'elle représente, elle préfère se faire exceptionnelle. Et c'est cette exception qui donne encore plus envie à son public d'aller voir ses films.

Cette année, elle ose se mettre en scène pour la marque de luxe Dior et accepte d'être la nouvelle égérie du parfum Miss Dior Chérie. A cette occasion, elle tourne le spot publicitaire sous la direction de Sofia Coppola. Un moment romantique ponctué par la chanson de Serge Gainsbourg, « Je t'aime… moi non plus ».

Une pub à son image, douce et sensuelle, ou la féminité est plus présente que la « sexualité ». Natalie l'a bien compris, pour être aimée des hommes et des femmes, pas besoin d'être une actrice « bombe sexuelle » ! Sa personnalité et sa fraîcheur sont suffisantes pour que tout le monde l'adore.

Une femme, bientôt une mère

Natalie sait protéger sa vie personnelle, on ne la voit pas en couverture des magazines people à longueur de journée et ses aventures amoureuses savent se cacher des prédateurs paparazzis. Alors imaginez le scoop à la vue de son ventre arrondi !

Et oui, à Hollywood le BG frenchy est en vogue. Natalie a rencontré le sien sur le tournage de « Black Swan » (quelque peu cliché), le danseur du New York City Ballet, Benjamin Millepied. Leur relation était restée assez discrète jusqu'à la sortie du film en février et surtout jusqu'à l'annonce de leur mariage et de l'arrivée de leur enfant. Bien que l'on trouve qu'ils soient allés un peu vite en besogne, surtout pour le bébé (à peine deux ans de relation), on leur souhaite évidemment beaucoup d'amour !

Aujourd'hui on voit sous nos yeux, grandir cette sœur ou amie, que l'on aurait tant aimé avoir. Natalie Portman n'est pas une « it girl », elle séduit plus par la justesse de son jeu, sa personnalité d'intello new-yorkaise et son visage de poupée. Jamais de scandale, d'histoire de drogue ou de « boyfriend » limite, elle sait se faire respecter de tous et de toutes sans causer de jalousie, ni faire de tort à sa carrière et à son image. Une femme modèle et on l'espère, une maman extra !

Par Margaux Rousselot de Saint Céran