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Botox : vérités et dangers

Ecrit par Justine Andanson
le 1 novembre 2007

Accro à la clope pour certaines, aux injections de botox pour d’autres. La toxine botulique (véritable nom de cette « merveille ») est au départ un poison mortel, 40 millions de fois plus dangereux que le cyanure (ça fait froid dans le dos). Et pourtant le Botox est couramment employé par la chirurgie esthétique pour […]

Accro à la clope pour certaines, aux injections de botox pour d’autres. La toxine botulique (véritable nom de cette « merveille ») est au départ un poison mortel, 40 millions de fois plus dangereux que le cyanure (ça fait froid dans le dos). Et pourtant le Botox est couramment employé par la chirurgie esthétique pour soigner la plus rentable des « souffrances » : la vieillesse. Utilisé à faible doses sur de petites surfaces (front, joues, paupières), il provoque la paralysie des muscles qui atténue temporairement les traces du temps, appelées plus généralement les rides. Truc de Nana a enquêté sur cette toxine si prisée par les patients comme par les médecins.

  • Comment ça se passe ?
    Le traitement est rapide, il s’étale sur deux ou trois séances maxi. La première séance est un peu comme un premier rencard, on fait connaissance avec Dr. Parfait et on lui livre nos besoins et envies esthétiques. Vos antécédents médicaux, les rides que vous ne voulaient plus voir doivent lui être dévoilés (pas si rencard que ça). En échange il vous divulguera les risques que vous encourez. Il faut savoir qu’après une injection le résultat ne sera pas tout de suite celui que vous avez espéré. La peau n’est pas lisse d’un coup et l’aiguille peut laisser quelques souvenirs. L’apparition de bleus ou un relâchement musculaire sont des phases courantes qui durent à peu près deux semaines après l’application. La discussion terminée vous signerez un papier vous déclarant consentante et informée de la procédure.
    Vous avez maintenant le choix : murir votre réflexion en revenant plus tard ou recevoir votre première injection le jour même.
    Avant le moment fatidique le gentil médecin vous demandera de faire de multiples grimaces pour mieux localiser vos muscles. L’injection faite vous reviendrez deux ou trois semaines plus tard pour faire le point et corriger de possibles asymétries.
  • Quels sont les risques ?
    Pour les médecins ils sont infimes, pour les patients ils sont souvent méconnus. Il ne faut pas oublier la nature de la toxine botulique : elle reste un poison. Ainsi une injection mal dosée ou une mauvaise manipulation peut entraîner de graves complications. De plus comme pour tout acte médical des contres indications existent comme une grossesse ou encore la prise de certains médocs tels l’aspirine, les antibiotiques etc …
    Tout comme pour la chirurgie plastique il y a pour cette chirurgie esthétique des ratés. C’est ce qui c’est malheureusement passé pour Valérie.
    Agée à l’époque de 43 ans elle accompagne une amie pour une de ces injections miracles. Arrivées au cabinet on leur annonce qu’un rendez-vous a été annulé, ainsi Valérie peut profiter de l’occasion pour tester ce qui marche si bien pour son amie. La dermato lui explique les rudiments de l’opération et lui demande ses antécédents médicaux. Aucun souci : ancienne athlète, toujours sportive, aucune allergie connue, Valérie a décidemment le profil parfait. L’injection de botox est donc acceptée par la patiente comme par le médecin. Le lendemain Valérie se sent fiévreuse, fatiguée, sûrement une petite grippe. Tout rentre dans l’ordre jusqu’à son deuxième rendez-vous 15 jours plus tard. La dermato lui demande si tout c’est bien passé, réponse affirmative, parfait on va pouvoir corriger quelques asymétries. Deux jours après on lui diagnostiquera un empoisonnement du sang.
    Jusqu’à présent aucune donnée scientifique n’a pu désigner le botox comme coupable. Une chose est sûre l’état grippal survenu après la première injection était une mise en garde de son corps. Alors si vous ressentez un quelconque désagrément après une injection vous savez ce qu’il vous reste à faire. Le cas de Valérie est bien évidemment des plus rares mais il montre la nécessité de ne pas prendre les « petits » actes médicaux à la légère. Les « ratés » du Botox sont nombreux : un relâchement musculaire faciale de plus de quatre mois, une injection qui a causé d’irrémédiables traumatismes aux nerfs oculaires ou encore une paralysie temporaire de la moitié du visage, sont autant de phénomènes qu’il faut prendre en compte. Alors ne jamais lésiner sur les infos données au médecin, se renseigner sur celui qui aura votre visage entre ses mains et enfin se demander si tout ça en vaut vraiment la peine …

    Par Belinda Kheddouche

    #botox #chirurgie #danger #esthétique #rides #ridules #vérités
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