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Au secours ! J’ai horreur des repas de famille durant les fêtes…

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

Les fêtes de fin d’année riment avec cotillons et cadeaux mais aussi avec repas et réunions de famille. Alors que pour beaucoup, c’est un véritable moment de joie, pour certains ce peut être un moment pénible à passer. En effet, entre le tonton qui fini bourré et se met à chanter des chansons paillardes (le-même […]

Les fêtes de fin d’année riment avec cotillons et cadeaux mais aussi avec repas et réunions de famille. Alors que pour beaucoup, c’est un véritable moment de joie, pour certains ce peut être un moment pénible à passer. En effet, entre le tonton qui fini bourré et se met à chanter des chansons paillardes (le-même tonton que l’on hésite tant à inviter à son mariage pour la dite raison), les belles familles qui ne peuvent pas se saquer et la petite sœur rebelle qui ne peut pas s’empêcher d’arriver en baskets au repas et faire sa chieuse, les repas de famille peuvent être des calvaires pour certains ou de grands moments de rigolade pour d’autres. Si vous appartenez à la première catégorie, pas de panique, nous avons quelques idées pour vous aider à ce que tout se passe pour le mieux !
D’abord, pourquoi n’aime-t-on pas les repas de famille ? Pour plusieurs raisons. Vous vous dîtes, ok, ok c’est l’occaz’ de se retrouver en famille, ça n’arrive qu’une fois par an, bref, faut bien y aller, on va faire un petit effort. Oui mais justement, pourquoi est-ce que cela n’arrive qu’une fois par an ? Et là on se dit : pourquoi s’obliger à sa voir seulement aux fêtes et « à faire comme si » ? Car ces gens que l’on ne voit parfois qu’une fois par an, même s’ils sont de la famille, peuvent nous apparaitre finalement comme des « étrangers » car nous ne les connaissons pas tant que ça. Alors, pourquoi passer spécialement les fêtes avec eux ? C’est une des raisons qui font que l’on ne se sent pas spécialement à l’aise « en famille ».
Il est également possible d’en avoir tout simplement marre de supporter une famille nombreuse depuis son enfance et avoir besoin de souffler un coup. A contrario, on peut venir d’une toute petite famille et le fait de se retrouver avec une belle-famille surnuméraire nous angoisse. Autre cause : on a de gros soucis en ce moment et on n’a pas le boyau à la rigolade, ni envie de partager nos problèmes. Enfin, parce que tout simplement on aime bien sa petite tranquillité (on voudrait passer Noël juste avec son mec). Bref, tout le monde n’a pas forcément ce que l’on appelle l’esprit de famille.On peut aussi tout simplement craindre les situations de groupe, c’est assez fréquent et pour cela, pas besoin d’être agoraphobe. Il est vrai que se retrouver en groupe (même familial) peut être stressant : éclats de rire, attentions prolongées, questions indiscrètes… Et il est alors difficile de trouver ses repères, sa place, bref, d’exister (surtout lorsque l’on ne voit pas souvent les gens).
Franchement, à moins que votre famille ne soit constituée d’une bande de tortionnaires, faites un petit effort et dites-vous qu’ils ne vont pas vous manger et que cela fait certainement très plaisir à vos grands-parents (que vous ne voyez plus depuis votre adolescence et les vacances obligatoires chez eux) de vous voir et que ce peut être également l’occasion de faire mieux connaissance avec le fameux tonton ou la petit nièce. Mettez juste de côté votre cynisme (non, « on ne va pas jouer les faux-culs pendant toute la soirée ») et pro-fi-tez ! Les fêtes de fin d’années sont aussi un moment de partage et d’émotion. Et n’oubliez pas que le temps passe malheureusement vite et que l’on n’est jamais certain de revoir les mêmes personnes l’année prochaine…
Quand ça coince, alors, soit on se torche rapidement et on n’en parle plus (mais ce n’est pas la meilleure solution pour votre image et pour votre santé), soit on prend les devants et on rationnalise un max pour que les choses se passent dans le calme et la bonne humeur. On évite les sujets politiques ou de société pour ne pas mettre les socialos et les libéraux dos à dos, on ne lance pas de débats sur la dépénalisation du cannabis, l’euthanasie ou toute autre question de société qui risque de fâcher. Un repas de famille c’est l’occasion avant tout pour se retrouver, passer du bon temps ensemble et ce n’est pas fait pour refaire la monde (on attendra d’avoir sifflé la bouteille de gniole après le repas pour ça). Et si vraiment on en peut plus, on prétexte un mal de ventre, des nausées ou une bonne sinusite pour s’éclipser avec honneur. Puis, si les gens ne comprennent vraiment pas, vomissez directement dans votre assiette : ce n’est pas du tout glamour mais vous serez certaine d’être comprise (un peu comme le coup de la pub avec le gamin et sa couche-culotte).
Personnellement, depuis que je vis avec un italien, j’ai dû m’habituer aux « grands » et interminables (sans oublier bruyants) repas avec la famiglia alors que je viens d’une famille où nous n’avons jamais été plus de six à table… Franchement c’était à la limite du tenable au début mais avec le temps je m’y suis accoutumée et maintenant je ne stresse plus autant avant ce type de repas. Quand je sature, j’ai trouvé la parade infaillible : j’attends quand même le dessert par politesse et je m’éclipse juste avant le café (« nan j’aime pas le café ») en disant au revoir à tout le monde : il faut bien arriver à se retirer avec fermeté même si l’on insiste pour vous faire goûter la grappa du pépé (et là c’est au moins une heure de gagnée sur tout le repas).

Pour les timides, la solution consiste tout simplement à se placer dans un coin afin d’éviter toute position centrale, dos au mur si possible. Si vous n’avez pas envie de prendre la parole ou de répondre aux questions qui fâchent du genre « alors, c’est pour quand que tu nous ramènes un beau fiancé ? », « tu as trouvé du travail ?», soit vous la jouez cash (au risque de refroidir un poil l’ambiance), soit vous pouvez répondre brièvement mais fermement pour montrer que vous n’avez pas spécialement envie de vous étaler sur la question. Autre tactique (risquée car vous pourriez trouver votre public) : monopoliser la parole en parlant à fond d’un sujet qui vous passionne histoire de lasser les gens (genre « les récents progrès de l’imagerie médicale en neuropsychologie » par exemple)… ça peut marcher des fois ! Et on n’oublie pas que l’ambiance se détend au fil du repas : avec la picole qui coule à flots et les bons plats qui circulent, les langues finissent toujours pas se délier et l’atmosphère par se réchauffer.
Enfin, il existe toujours un espoir que cela se passe différemment des autres années, que survienne un imprévu (la petite peste de cousine qui s’étouffe avec la dinde…), bref, rien n’est joué et rien n’empêche que l’on passe finalement un bon moment. Alors, arrêtez de penser « Dîner de Cons » si vous ne voulez pas être le « dindon de la farce » à la fin du repas.

Par Ariane-Isabeau Noël

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