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Amel Bent, un exemple de simplicité

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

Les talons qui claquent, une voix qui fredonne, Amel Bent arrive. C’est au studio Harcourt, à Paris, qu’elle décide de me rencontrer. Je sais que les médias n’ont pas toujours été tendres avec elle, alors je me demande comment elle va m’accueillir, moi, journaliste ! Le sourire aux lèvres, détendue, elle me fait la bise. […]

Les talons qui claquent, une voix qui fredonne, Amel Bent arrive. C’est au studio Harcourt, à Paris, qu’elle décide de me rencontrer. Je sais que les médias n’ont pas toujours été tendres avec elle, alors je me demande comment elle va m’accueillir, moi, journaliste ! Le sourire aux lèvres, détendue, elle me fait la bise. Portrait.

C’est dans un bar proche du studio que ce petit bout de femme habillée de noir se dévoile, elle qui a écrit ou co-écrit la plupart des chansons de son nouvel album, » A 20 ans ». Des sujets mélancoliques, qui ne décrivent ni une jeunesse dorée ni épanouie : « Je n’aime pas me plaindre, raconte-t-elle d’un regard franc. Ce serait ingrat de me plaindre, alors je me force à avoir le sourire quand je passe à la télé. »
Comme Madame Tout-Le-Monde, Amel Bent est toute excitée par sa séance photos. Pas question d’être blasée, au contraire, ses yeux pétillent. « Je suis comme toutes les filles de mon âge. Même si je fais un métier médiatisé, j’ai les mêmes problèmes, les mêmes doutes que les autres », explique-t-elle, en parlant avec les mains. Le téléphone sonne. C’est son manager. Elle sait que dans moins de dix minutes elle devra partir pour tourner une émission de télé. Overbookée, elle prend quand même le temps, entre deux de mes questions, de signer un autographe. Toujours avec le sourire.

Pas facile la vie d’artiste, surtout quand la presse people s’acharne. « On m’a marié, on a inventé que je sortais avec un tel ou un autre. Et puis il y a eu le cambriolage, chez moi, où on a pris la vidéo que j’avais faite avec ma cousine, pour m’amuser.», raconte-t-elle, en fixant mon dictaphone. Cette simple vidéo, où elle danse en sous-vêtements avec sa cousine qui la filme, a énormément servi à la presse people qui s’est empressée de salir la jeune femme. Aujourd’hui, à cause de ces fausses rumeurs colportées sur elle, Amel est obligée de se méfier davantage, de moins sortir le soir. Mieux vaut abolir les sorties que les réduire. Elle refuse de faire les choses à moitié.

Amel, c’est une femme entière, « passionnée », comme elle le dit. Pour elle, tout n’est qu’une question de passion. « En amour, je ne supporte pas les tortures du genre ne pas appeler le mec, tout ça pour le rendre plus accro. Si j’ai envie de l’appeler, je l’appelle, même si je viens juste de le voir, et si je le saoule, c’est qu’il n’est pas le bon ! ». La chanson aussi, elle la vie intensément : « je deviens plus grave quand je chante et il y a certaines chansons où je n’arrive pas à m’empêcher de pleurer ».

Avis aux fans : pour Amel, la chanson n’est pas un simple gagne-pain. Ses fans, elle les respecte et elle le prouve en s’engageant davantage dans les chansons de son album, « A 20 ans ». Si vous ne l’avez pas déjà et que vous voulez en savoir plus sur Amel, un conseil, allez l’acheter, vous en apprendrez des choses !

Par Sonia Carrère

Merci à L’Oriental

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