sexualité

Contraception : la pilule masculine débarque !

Ecrit par Sophie Masson
le 26 novembre 2012

Eh oui, niveau contraception, les choses évoluent mais se sont toujours les mêmes qui s’y collent :les nanas ! Après un petit état des lieux sur les différentesmanières de se protéger, TDN vous dévoile les dessous de la pilulequi fera mâle…

Histoire d’en savoir un peu plus…

Dans les années 50, notre sacro-saintepilule voit le jour, ce n’est pourtant qu’une dizaine d’annéesplus tard que notre gynéco peut nous la prescrire. On se doute bienque la libération sexuelle de l’époque y aura joué un rôlemajeur;

Dans les 80’s, la crainte du Sida està son apogée, l’utilisation du préservatif devient unindispensable. L’association pilule + préservatif est en vogue ;

En 2012, 2 nanas sur 3 utilisent uneméthode contraceptive. Petit point sur les différents moyensd’avoir l’esprit tranquille durant nos câlins :

*Vous vous en doutez, la solutionnumber 1 reste la pilule. Mais on connaît les craintes classiquesdes nanas quant à elle : prise de poids, acné, variation de lapilosité… et j’en passe ! Elle a pourtant fait d’énormesprogrès depuis son « lancement » grâce aux mini-dosées,avec lesquelles vous êtes désormais sûres d’éviter tous cesdésagréments.

*A noter, pour toutes celles quizappent régulièrement leur pilule, l’Implanon sera peutêtre LA solution. Ce petit bâtonnet (4cm de longueur/ 2mm dediamètre, autant dire invisible une fois implanté), se positionnedans le bras (par votre gynéco) et diffuse en continu un inhibiteurd’ovulation, le tout pendant 3 ans. En cas d’envie de pouponner,on peut le retirer sans risque avant la dead line. Seul souciarrivant quelquefois : certaines ne le supportent pas et seretrouvent avec des règles douloureuses et d’une durée pluslongue que la normale ; d’autres, plus veinardes, n’ont plusde règles durant la période où l’Implanon est posé.

*Autre alternative : lestérilet, qui se place en seconde position dans les choix deprotection des nanas. Il reste malgré tout un moyen conseillé auxfemmes ayant déjà enfanté.

*Etonnant mais bien réel, d’autresfilles s’abstiennent purement et simplement de câlins pendantleurs jours d’ovulation. Sachant le degré d’erreur possible dansle calcul des jours « à risques », on ne vous leconseille pas !

*Et bien sûr, une bonne partie descouples utilisent le préservatif, mais c’est le plussouvent durant les premiers mois de relation avec son chéri. Onpasse vite à la pilule dès lors que notre histoire est plus stable.

*Le retrait reste également unedes méthodes possibles pour éviter de tomber enceinte. Auparavant,c’était LA solution pour laquelle la grande majorité des couplesoptaient. Son manque de fiabilité en fait désormais hésiter plusd’une.

Il faut en parler :

Pour les femmes n’entrant pas dans ces catégories, elles sont environ 4% à êtrestériles (par choix, ou suite à une maladie). Pour celles qui lesont par choix, l’aspect définitif peut paraître choquant pournous, se dire : je ne pourrai plus jamais avoir d’enfants. Cela ne fait pas trop parti des mœurs des françaises. Les Anglo-Saxons, mais aussi et surtout les Chinois en ont pourtant faitleur mode de contraception favori. On le comprend mieux pour la Chine, où la politique de limitation des naissances resteextrêmement stricte (pas plus de 2 enfants par foyer …).

Pour cette fameuse stérilisation,j’ajouterai que c’est 9 fois sur 10 la femme qui se voit êtrestérilisée.

D’où cette fameuse interrogation :

Et nos mecs dans toutça ?

Au-delà du préservatif, très viteabandonné au sein des couples pour le passage à la pilule, prisebien évidemment par Mademoiselle, l’homme ne se mouille pas trop.

Et si… elle existait pour leshommes ? Ce sera bientôt le cas, grâce à une nouvellemolécule (JQ1), permettant la stérilisation temporaire masculine,sans baisse de libido ni d’effets « féminisants ». Déjà testée sur les souris, et très prochainement sur lesprimates (bien plus proches de l’homme), la création avance à pas de géant.

Alors oui, sans doute, celafonctionnera tôt ou tard. Mais il reste un hic, et de taille, surlequel les nombreux articles ayant scoopé sur le sujet n’ont pasfait étalage : la taille des testicules de ces Messieursrétrécira. Et j’ose proclamer que ce « détail »en arrêtera plus d’un, au-delà du fait que, psychologiquement, unhomme aura toujours plus de mal à accepter d’être dépourvu dusens même de sa virilité : sa propension à donner la vie, nonpériodiquement comme nous autres, mais 24H/24 (ou presque).

Après sondage, 90% des hommesinterrogés sont défavorables à cette éventualité, estimantque cela serait antinomique. Il est assez clair que les hommes sontprêts à faire pas mal d’efforts visant à plus d’équité(partage des tâches à la maison, égalité des salaires et du tempsde travail, entres autres améliorations notables) ; maiscôté sexualité, on voit bien que « tout partager » nese ressent vraiment pas, à leur yeux, comme une nécessité.

Les 10% qui n’y verraient pasd’objection sont ceux qui sont déjà papas et ne veulent plus d’enfants ; mais même chez eux, j’ai pu ressentir unpincement au cœur quant à leur accord probable…

A voir dans les faits, d’ici quelques années, si cette alternative révolutionnaire sera (ou non)un succès une fois disponible sur le marché.

Par Sophie Masson

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