Aucune star américaine ne fait de sortie publique sans faire appel à sa conseillère en style. Avec des cachets hors de prix, la styliste personnelle devient une expert au même titre que les magazines de mode lançant les tendances à venir. Nicole Richie, Lindsay Lohan, Mischa Barton, Jessica Simpson ou encore Jennifer Garner, Salma Hayek […]
Aucune star américaine ne fait de sortie publique sans faire appel à sa conseillère en style. Avec des cachets hors de prix, la styliste personnelle devient une expert au même titre que les magazines de mode lançant les tendances à venir. Nicole Richie, Lindsay Lohan, Mischa Barton, Jessica Simpson ou encore Jennifer Garner, Salma Hayek et la fameuse Britney ne dérogent pas à la règle puisqu’elles ont embauché la styliste de mode pro que les starlettes hollywoodiennes s’arrachent : Rachel Zoé.
De son vrai nom Rachel Zoé Rosenzweig, cette coach est efficace pour relancer les carrières ( souvenez-vous de la métamorphose de Nicole Richie ).Née le 1er septembre 1971 ( mais des soupçonneux pensent qu’elle est née en 1962), Rachel Zoé doit sa célébrité à la tendance bobo chic qu’elle a lancé mais aussi grâce à sa rupture du contrat d’avec Nicole Richie en novembre 2006 et à leurs disputes rapportées par les magazines et par site internet (Myspace) interposés : extrait de la note lisible à l’époque (« Quelle face de raisin sec de 35 ans murmure sa commande de 3 asperges pour dîner au Château chaque soir, et cache son trouble alimentaire mortel en me montrant du doigt, et utilisait le dernier chèque que je lui ai fait pour payer un porte parole à la place d’une nutritioniste? Indice : son surnom est « coeur de laitue » ).
Cette anecdote marque le début de l’influence des conseillères (L’wren Scott, Cristina Ehrlich, Cameron Silver, Britt Bendo…), férues de paillettes et de dollars, les contrats se négociant à prix d’or d’autant plus qu’aux Etats Unis comme en France, depuis peu, de nombreux magazines notent le style vestimentaire des vedettes : glamour ou pas glamour ; ça le fait, ça le fait pas …
Encouragée par son succès, elle est allée jusqu’à déclarer au New York Times Magazines qu’elle avait plus d’influence qu’Anna Wintour, la prétresse de la mode aux Etats Unis, directrice redoutée du Vogue américain et celle qui a inspiré le livre et le film « Le diable s’habille en Prada ». Par ailleurs, après la sortie d’un livre, elle poursuit en annonçant « en grande pompe » qu’elle aurait sa propre émission de télévision.
Ce gourou de la mode, ne devient-elle pas aussi célèbre que les starlettes qu’elle habille ?
Par Sophie Tagel
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